Pokhara → Katmandou – 10 h de bus (pour 200 km)
Aujourd’hui nous sommes le 30 chaitra, et à minuit nous serons le 1er baisakh, entamant ainsi l’année 2081. Qui a dit que le voyage dans le temps n’était pas encore possible ?
Au Népal deux calendriers sont en vigueur. Le classique grégorien, histoire d’avoir tout de même quelques liens avec le reste du monde. Et le Bikram Sambat, qui démarre en -57 sous le règne de Bikram, un mythique souverain hindou (pas comme si on en avait quelque chose à faire de Jésus dans ce coin du monde…). C’est lui qui rythme l’année des Népalais, déterminant les festivités, les vacances scolaires, les cycles agricoles…
Le truc c’est qu’on a affaire à un calendrier lunaire, pas vraiment compatible avec la régulière révolution de la terre autour du soleil. Sauf que contrairement au calendrier islamique, lui aussi lunaire, qui ne compte que 354 ou 355 jours, et qui donc « rattrape » petit à petit le grégorien, le Bikram Sambat reste globalement calé sur le nôtre (on parle de calendrier luni-solaire). Ainsi il est composé aussi de 12 mois, chacun comptant entre 27 et 32 jours. Mais pas nécessairement autant d’une année à l’autre. Il faut donc attendre à chaque fois la sortie officielle du calendrier établi par une commission d’astrologues, pratique.
Bon, tout de même le principal intérêt d’avoir deux calendriers est de pouvoir faire la bamboche deux fois par an ! Allez, 5, 4, 3, 2, 1, bonne année 2081 !




Le ciel est d’une drôle de couleur… toujours la pollution ?
Nan les vitres du bus… 🙂
Soleil vert !
On n’y est pas encore (tout à fait)…