Mahabalipuram → Hampi – 3 h de bus (Chennai), puis 10 h de train (Hospet), puis un peu de rickshaw pour finir
Il était temps d’inaugurer le célèbre réseau ferré indien. Pour mes premières destinations, le bus s’est avéré être le moyen de transport le plus pratique, voire le seul disponible pour traverser les Ghâts. Mais pour parcourir les quelques 650 km qui séparent Mahabalipuram d’Hampi, et de manière générale dès lors que les distances ont tendance à être conséquentes, le train est votre meilleur allié. À condition de faire preuve d’un minimum d’organisation et d’anticipation pour obtenir votre billet !
N’imaginez pas pouvoir vous pointer comme une fleur à un guichet de gare juste avant votre départ, sauf à vous en remettre à votre bonne étoile, certains billets de dernière minute étant régulièrement proposés. Néanmoins pour assurer le coup, je ne saurais trop vous conseiller de vous y prendre au moins quelques jours à l’avance, car malgré pléthore de wagons, ceux-ci sont vite remplis. Au pire vous pouvez vous retrouver sur liste d’attente, et croiser les doigts… Par ailleurs acheter un billet implique d’être en possession d’un numéro de téléphone indien, voire d’une carte de crédit locale (même si des contournements sont possibles). Ou de passer par une agence de voyage, qui va se sucrer au passage, vous vous en doutez. Et puis bien sûr il vous faudra aussi choisir parmi les 5 ou 6 classes proposées, de la plus bondée (mais colorée) à la plus luxueuse (et la tarification qui va avec).
Les trains sont lents, cela va de soi. Pour autant, ils partent à l’heure, et ils avancent, pouvant parcourir des milliers de kilomètres à travers toute l’Inde, le tout sur plusieurs jours. Avec régulièrement quelques petits incidents en cours de route. Donc une astuce (ne me remerciez pas, c’est cadeau) : privilégiez les trains dont la gare d’origine est plutôt proche de votre gare de départ, si vous ne voulez pas attendre pendant des heures une arrivée hypothétique. À noter que la technologie faisant bien les choses, vous avez désormais la possibilité de suivre l’avancée (ou la non-avancée) de votre locomotive presque en temps réel, et au besoin de prévenir votre guest house de ne pas vous attendre…
À part ça, du classique : des vendeurs ambulants à chaque arrêt un peu long (les samoussas, le biryani et le café ont la cote), des quémandeurs aux prétextes variés, des moustiques affamés, des sourires gracieux, des toilettes à la turc plus ou moins propres, des viiibraaatiiions, des ronflements sonores, et une extinction des feux à 21h, l’Indien se couche tôt.
Allez, plus que quatre heures de trajet, je m’approche !






La graaaaande aventurrrrrre !
N’exagérons rien !
Ressemblent pas trop à des TGV.
Nan eux ce sont juste des T ! 🙂