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En attendant les pyramides

Toulouse → Madrid → Le Caire – 1 h 20, puis 4 h 45 de vol

L’apéro a été pris comme il se doit, cette fois c’est vraiment reparti. Avec une première valse de transports, et une longue escale dans l’immense aéroport de Madrid, avant d’abandonner l’Europe pour de bon.

Si j’ai régulièrement vanté les mérites du Vieux Continent en terme de passage de frontières (frontières ? quelles frontières ?), je vais désormais devoir montrer patte blanche et me munir de précieux sésames : des visas ! Selon les pays, l’exercice peut se montrer plus ou moins délicat.

En Égypte par exemple, nul besoin d’anticiper, il suffit de passer juste avant la douane par la guérite à visas, qui se fera un plaisir de vous remettre un bout d’autocollant officiel en échange de bons vieux dollars. Ou d’euros à la limite. En cash exclusivement. Ouverture 24/7. Pratique. Efficace.

Pour l’Inde, il faut transpirer un peu plus. Si vous avez la chance d’habiter non loin d’une ambassade ou d’un consulat, et que vous disposez de quelques mois avant votre périple, banco. Sinon fort heureusement il existe aussi un eVisa à demander en ligne. La procédure est très simple : éviter les nombreux faux sites, trouver enfin le bon, s’extasier devant son design qui rend un bel hommage aux 90’s, répondre aux 237 questions pointues en anglais, joindre quelques documents dans des formats relativement étranges, bien sûr effectuer le paiement (qui ne vous sera évidemment pas remboursé en cas de rejet du dossier, sinon ce serait trop facile…), et enfin croiser les doigts. Autant vous le dire tout de suite, si vous êtes d’origine pakistanaise, l’obtention ne sera pas gagnée…

Puis il y a les nombreux pays qui vous accueillent gratuitement et à bras ouverts : pour le Japon par exemple, un simple passeport français permet d’y séjourner trois mois. Et c’est là que l’on apprécie pleinement cette nationalité française, qui nous permet de voyager sans aucun visa dans 136 pays (un record, cocorico). Alors que si j’étais détenteur d’un passeport syrien, seuls 9 pays m’accepteraient de bonne grâce. Sans commentaire.

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