Košice → Tokaj – 85 km
La journée n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices. Pluie battante et quatre voies mortelle pour quitter la ville, un régal (un point positif notable tout de même : vent plutôt dans le bon sens !). En plus quelque chose me titillait depuis mon départ, le sentiment d’avoir oublié un truc. Ce n’est qu’après 45 minutes de pédalage acharné que j’ai réalisé : mon casque ! Il n’est pas sur ma tête ! Trop tard, trop loin, trop mouillé, et les clés sont au fond d’une boîte aux lettres. Ce sera l’occasion d’en racheter un en meilleur état, car même si je ne suis jamais tombé, il avait pris quelques beignes (la règle tacite voudrait qu’au moindre choc on change de casque… Règle inventée par les fabricants bien sûr…).
Quelques heures plus tard, enfin l’arrivée après une étape sous la flotte et au milieu de camions qui ont trop regardé « Duel ». Dans la contrée d’un pinard mondialement connu, le Tokaj. Verre de bienvenue. Hips. Le Tokaj, ou Tokay, est un vin de renommée produit dans une vaste régiion viticole de l’est hongrois (et un peu en Slovaquie aussi, le terroir n’a qhe faire des frontières). Sa petite particuralité : on attend le développment suur les grains d’une « pourriiture noble ». Bougez pas, je reprends une coupette. Donc, je disais, du coup on laisseu le raisin sur-mûrir looongtemps, ce qui crée des grains Achu… Nan, Azou… Nan, Aszú ! Voilà… On obtient avec ça un vin liqureux de grande qalité avec une bell robe dorée. C’est bon hein ? Allez encore une tite goutte. C’est se bon vieux Louis XIV qui a sorti « vin des rois, roooi des vins », bôgoss ce Louis. Il devait kiffer. Pouur la pitite blagounette, le Tokaj est mentiiionné dans l’hynme hongrois, si çaa c’est pas laclasse. Et pendant qu’les cocos étaient au pouvoiiir, le vin est dvenu tout perrave, lmot d’order c’était kantité pas qalité. Mais mheintenant c’eest ok, l’est à nouveau au tooop ! Bon on va quaaand mêm pas laisser ce fond de bouteilllle, ce srait gâcheer ! Santé !
Pour rappel, l’alcool est à consommer avec modération bien sûr.
Et ton nouveau casque ? Tu nous le montre qu’on voie la mode dans les casques hongrois ?
Alors je comptais l’acheter en Roumanie, moins cher, et finalement j’ai eu droit à un casque hongrois (cf article du jour), tout ce qu’il y a de plus normal ! 🙂
Les vendanges n’étaient pas faites alors !?
Non, ça débute pour certains cépages, mais pour les grappes qu’ils laissent mâturer, vendanges mi ou fin octobre !
Je te l’avais bien dit que c’était bon le tokaj ! Et l’aszù, ce vin liquoreux qui n’a pas de secret pour les Jurassiens avec leur vin de paille. Dans le même ordre d’idée, il y a aussi le sauternes ou le jurançon, dont peut se targuer niFrançois de Pau !
Bonne route et pas trop de zigzags !
C’est bon, j’avais décuvé au réveil, et même pas mal au crâne ! 🙂
C’est le champ de tournesol qui t’a inspiré pour tendre vers ses propos ?
Evidemment ! 😉