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Un touriste dans les îles

Wayalailai

Je sens que je délaisse un peu ce blog, et vous aussi chers lecteurs par la même occasion. Il faut dire que finalement, cette vie au Paradis est plus active et rythmée qu’on voudrait le croire. Alors évidemment, mon emploi du temps ne prétend pas rivaliser avec celui d’un salaryman japonais, mais je n’ai clairement pas le temps de m’ennuyer.

8 h – Réveil au son du tambour. Même si vous êtes régulièrement réveillés avant par la lumière et la chaleur. Si vous avez goûté au kava la veille, cela s’avère particulièrement compliqué d’émerger. Copieux petit déjeuner.

10 h – Après une session « communication avec la France », les plages horaires communes étant plutôt rares, il est temps de se préparer pour la plongée du jour. Celles-ci se sont toutes avérées jusque-là particulièrement remarquables. Possibilité de remplacer la plongée par une simple séance de snorkeling, si votre compte en banque ne vous permet pas une immersion quotidienne (la plongée restant malheureusement un sport plutôt onéreux).

12 h – Le tambour retentit à nouveau pour le déjeuner. Personnellement, je zappe cette étape, faisant ainsi quelques économies (pour plus de plongées !) et limitant ma prise de poids (car les repas, en self-service à volonté, sont copieux et goûtus, difficile de s’arrêter). Je m’attelle à la place à ma session d’écriture quotidienne. Pas de ce blog, vous l’aurez sans doute deviné. Non, j’ai actuellement un projet de roman, que j’espère mener à son terme. Le cadre idyllique se prête plutôt bien à l’exercice. N’insistez pas, vous n’en saurez pas plus. Je vous informerai de la disponibilité de l’ouvrage en librairie…

15 h – Le tambour sonne pour la troisième fois : tea time. Il est important de copieusement s’hydrater tout au long de la journée ! L’occasion de découvrir les arrivants du jour, et de dire adieu aux bons vieux amis (à savoir les arrivants des jours précédents) qui rejoignent malheureusement la civilisation.

16 h – Tandis que le soleil se fait moins vif, et que l’île se pare progressivement de reflets dorés, deux options s’offrent à vous : une petite randonnée jusqu’au sommet de Wayalailai (270 m), pour se dégourdir les jambes et s’offrir un panorama spectaculaire ; ou bien retourner dans l’eau se rafraîchir, difficile de se lasser du snorkeling quand de spectaculaires coraux et des hordes de poissons multicolores vous attendent en nageant simplement quelques mètres depuis la plage.

19 h – Dernier roulement de tambour de la journée, pour annoncer un dîner bien mérité ! En musique, celle-ci étant partie intégrante de la vie de village. L’ambiance est détendue et internationale (essentiellement des Européens, des Australiens, et bien sûr des Fidjiens). Bon, parfois il faut éviter certains sujets politiques un peu sensibles (oui, il est possible de rencontrer des fans de Trump sur une île perdue des Fidji). Après dîner, c’est selon les envies de chacun. Parfois le cercle se fait autour de la bassine de kava. Parfois un gigantesque brasier de bois flotté est allumé sur la plage. Parfois on se contente de regarder les étoiles, resplendissantes en l’absence de pollution lumineuse (même si, avouons-le, le ciel est régulièrement couvert). C’est aussi le deuxième moment de la journée « communication avec la France ». Quand je me lève, vous vous couchez. Quand vous vous couchez, je me lève. Une journée infinie sur notre belle boule bleue.

22 h – Il est temps de regagner tranquillement mon bure, coupé du réseau et du Wifi (qui, de toute façon, fonctionnent au mieux très mal, et à certains endroits bien précis). Une journée bien remplie s’achève au Paradis.

2 Comments

  1. Max

    I’m gonna miss those sunsets. And great you captured my bittersweet goodbye song there. Even though I cheated my way into hearing it twice 😉

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