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Pourquoi je n’irai pas à Nauru (entre autres)

Londres → Pékin → … – Un second vol de 10 h

197. Ce nombre vous parle ? Non, ce n’est pas mon record personnel au saut à la corde. C’est tout simplement le nombre de pays officiellement reconnus par l’ONU. Étonnamment, ce nombre n’était que de 53 avant la Seconde Guerre Mondiale ! Forcément, à grand renfort de colonies, une bonne partie du monde arborait artificiellement une bannière occidentale, vaine tentative de dénigrer des civilisations jugées inférieures. Allons plus loin : si l’on définit un pays par son identité culturelle, on pourrait imaginer dessiner les frontières d’environ 130 entités supplémentaires (généralement pas bien grandes), aujourd’hui souvent accolées à un voisin plus grand, plus riche ou plus belliqueux qui leur refuse toute existence officielle. Restons donc sur 197 pour le moment. Est-il possible de visiter tous ces pays ? Oui. J’ai même croisé un fier représentant de ces « complétistes » du côté du Tadjikistan.

Envisage-je de tous les visiter ? Non. Probablement pas du moins. À force de vadrouilles, j’ai d’ores-et-déjà passé au moins une nuit dans 80 pays « officiels » (certes, je n’ai ni dormi au Vatican ni en Andorre…), voire même 81 en incluant Taïwan (hmm je suis en transit à Pékin, est-ce réellement une bonne idée d’évoquer Taïwan ?). À peine la moitié donc, encore largement de quoi faire ! Et pourtant, cela va commencer à être de plus en plus délicat de faire augmenter le compteur (non que cela soit un objectif).

Car bien sûr, dans les 197, on retrouve notamment ceux dont la situation politique n’est pas vraiment propice au tourisme : Afghanistan, Yémen, Mali, Corée du Nord, États-Unis (oui oui, personnellement ils sont devenus politiquement un repoussoir efficace). On retrouve ensuite ceux que j’aimerais bien visiter, mais qui ne se prêtent pas vraiment au voyageur solo avec un sac-à-dos : c’est le cas par exemple de toute l’Afrique australe, qu’il vaut mieux envisager à deux et avec un 4×4 (ce que je compte bien faire un jour ou l’autre). Enfin, n’oublions pas d’évoquer cette kyrielle de petits pays dont le nom même n’est connu que de ses habitants et de quelques passionnés de géographie : on retrouve ces micro-états principalement dans le Pacifique, les Antilles, ou même l’Europe. Saurez-vous placer le Liechtenstein sur une carte ? Peut-être, ce n’est pas si loin. Mais quid de Saint-Christophe-et-Niévès ? Ou de Nauru ? Soyons honnête, je suis sûr que les Nauruans sont très sympathiques, mais les attraits de ce caillou perdu de 21 km² ne méritent pas vraiment les nombreuses heures de vol (ou les jours de bateau) pour le rejoindre. Néanmoins, une case à cocher supplémentaire pour les complétistes. Personnellement, je n’en suis pas là. À l’aube de cette quatrième et dernière saison de Vadrouilles, une vingtaine de pays « accessibles » me font encore de l’œil. Un peu disséminés tout autour du globe.

Une fois ceux-ci cochés ? Eh bien on verra. Car somme toute, Nauru n’est pas si loin des Fidji.

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