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Combo histoire-géo numéro 106

Caye Caulker

À petite île, petite leçon.

Le Belize, c’est : un chouia plus grand que le Salvador (mais vraiment un chouia) ; très peu peuplé (un poil plus de 400 000 habitants, la capitale Belmopan n’en comptant que… 20 000 !) ; un royaume du Commonwealth (eh oui!) ; une façade maritime sur la mer des Caraïbes, bordée par la deuxième plus longue barrière de corail au monde, et parsemée de près de 450 cayes (l’embarras du choix si vous cherchez une plage tranquille) ; surtout de la plaine marécageuse du côté du continent, avec quelques collines au sud, mais pas de volcans, une première ; peu ou prou les mêmes problèmes écologiques que dans le reste de l’Amérique Centrale, principalement déforestation et pollution des eaux.

Le Belize, ça a été : un territoire maya jusqu’à l’arrivée des Européens, avec quelques cités relativement conséquentes comme Altun-Ha ou Caracol (cette dernière ayant même à un moment donné vassalisé Tikal !) ; une vague colonie de l’empire espagnol, vraiment histoire de dire « c’est à nous, na ! » ; un énorme repaire de pirates, corsaires, flibustiers, pensez-vous, une côte presque vierge et des centaines d’îlots pour se planquer ; une région somme toute déserte, à l’exception de quelques villages de bûcherons britanniques sur le continent à partir du XVIIème, notamment Belize Town, qui deviendra Belize City (ancienne capitale et actuelle plus grosse ville) ; une vraie colonie anglaise à partir de 1862 ; le théâtre d’un soulèvement de la population noire (majoritaire) en 1919 pour contester la suprématie blanche – soulèvement qui n’a pas donné d’incroyables résultats ; un pays finalement indépendant en 1981 (ah oui c’est tout frais!) ; l’occasion de quelques échauffourées avec le voisin guatémaltèque depuis (en l’occurrence la frontière entre les deux pays n’est toujours pas officiellement validée) ; dévasté par l’ouragan Keith en 2000 ; et c’est toujours un bon vieux paradis fiscal.

4 Comments

  1. Isabelle

    Ben je ne sais pas pourquoi ? J’avais cru lire un petit côté désabusé, mais qui ne résiste pas à la seconde lecture !!!

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