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Un petit bilan, ça faisait longtemps !

West End (Roatán) → La Ceiba – 1 h 30 de ferry et un peu de bus / taxi

Je n’avais pas dit au-revoir à un pays depuis… eh bien le Salvador, il y a déjà plus de deux mois ! Étonnant. Toujours est-il que j’en ai terminé avec le Honduras (je rejoins demain à nouveau le Guatemala). Je m’étais longuement tâté à y aller, étant donné sa belle couleur orange vif sur le site gouvernemental des conseils aux voyageurs. Mais comme souvent, ce sont d’autres vadrouilleurs qui m’ont affirmé (à raison) que ce n’était fondamentalement pas pire qu’ailleurs…

Et j’y ai passé au final quinze jours, dans la moyenne de l’Amérique Centrale, mais en ne faisant que trois étapes, on ne peut plus différentes : un charmant bled dans les montagnes, offrant à l’exploration de spectaculaires ruines mayas ; une grosse ville côtière, entre centres commerciaux modernes et bidonvilles, où il ne fait vraiment pas bon se trouver dehors sitôt la nuit tombée ; et un petit coin de Paradis à la délicieuse ambiance caribéenne, l’une des plus belles étapes de cette saison 3, que je quitte vraiment à regret.

Difficile ainsi de se faire une réelle idée du pays, même si on le sent globalement à l’image de ses voisins : tout en contrastes, entre insouciance et nécessité de se barricader derrière de hauts murs ; une population chaleureuse et curieuse, quoique peut-être un peu plus austère, j’ai dû parfois me battre pour décrocher un sourire ; un potentiel touristique largement inexploité, même s’il faudra attendre pour cela que le pays se sorte de cette spirale de violence, sans pour autant adopter la méthode salvadorienne, certes efficace mais à quel prix… Le Honduras porte encore le lourd fardeau de son passé compliqué, et si depuis le XIXème siècle les États-Unis ont été son principal bourreau, en empêchant le pays de se développer de manière indépendante et égalitaire, ces mêmes États-Unis sont désormais le fournisseur n°1 de visiteurs, dont les poches débordent de dollars. Espérons que cette nouvelle manne financière profite réellement aux habitants, tout en souhaitant que le pays ne devienne pas à terme un Costa Rica bis. Une véritable ligne de crête pour les années à venir.

Note de dernière minute : il n’est finalement pas impossible que mon séjour au Honduras soit légèrement prolongé pour des raisons indépendantes de ma volonté. Plus d’infos demain !

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