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Comme quoi… – Le retour

Oaxaca

Je n’aime pas avoir d’attentes, c’est un bon moyen pour être déçu. Sauf que parfois, on n’y échappe pas. Oaxaca m’avait été fortement vendu : par les guides, les blogs, et les voyageurs croisés sur ma route. « Aaah, Oaxaca !… » Au fait, ça se prononce wa-ha-ka. Et la ville est effectivement aussi cool que son nom.

Oaxaca, c’est un peu l’enfant chéri du pays, et elle a la cote aussi bien chez les locaux que chez les étrangers. Le Mexique de carte postale. Pensez plutôt : raisonnablement fraîche (à 1500 m d’altitude) ; délicieusement colorée ; bardée de splendides édifices coloniaux (les ors de Santo Domingo en tête, où se succèdent de grandioses mariages le week-end) qui alternent avec places grandioses et placettes intimistes ; riche d’un artisanat renommé (même moi j’ai craqué pour quelques petits alebrijes, des animaux fantastiques en bois peints de couleurs vives) et d’une cuisine réputée (je confirme, burp…) ; vibrante et animée (j’ai assisté en quelques jours à bon nombre d’animations au hasard des rues, danses, fanfares, lectures, sans compter des marchés absolument partout). Comme si cela ne suffisait pas, derrières les belles façades, la ville possède aussi un autre visage : activisme politique, graffitis engagés, street art satirique, galeries et bars underground… On se rend alors vite compte que quelques jours ne suffiront qu’à effleurer la surface de cette ville plus complexe qu’elle n’en donne l’air.

Entourant Oaxaca, les Vallées Centrales vous offrent un tout autre terrain de jeu : nettement moins développées que la capitale régionale, majoritairement indigènes, c’est ici le paradis des archéologues (Monte Albán bien sûr, mais pas que), des randonneurs (prochaine fois!), des amateurs de petits villages paisibles et d’artisanat traditionnel (poterie, tissus, et bien sûr, mezcal, le célèbre alcool d’agave). On peut aussi y trouver des superbes cascades « pétrifiées » (créées après plusieurs milliers d’années d’écoulement d’une eau sursaturée en carbonate de calcium), Hierve el Agua, perdues au milieu d’un vaste paysage semi-désertique où les cactus géants s’en donnent à cœur joie.

Au final, Oaxaca était attendue. Et Oaxaca n’a certainement pas déçu. Comme quoi…

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