San Salvador → Puerto Morelos (Mexique) – 45 min, puis 1 h 45 de vol
J’aurais aimé continuer par voie terrestre, mais je retrouve aujourd’hui deux visiteurs à Cancún, j’ai donc été obligé d’accélérer un peu ma lente remontée de l’Amérique Centrale en prenant un vol pour la célèbre station balnéaire (où l’on ne fait qu’atterrir, pas vraiment notre tasse de thé). Pour ce qui est du Bélize, du Honduras et du Guatemala, ils sont bien toujours au programme, mais d’ici quelques semaines.
Place donc désormais au Mexique ! À la péninsule du Yucatán à tout le moins, la pointe sud-est du pays. Une petite anecdote au sujet de ce nom : dans son ouvrage Histoire des indiens de la Nouvelle Espagne, le moine franciscain Toribio de Benavente affirme que le mot « Yucatán » serait une interprétation libre des Espagnols de « Ma c’ubah than », littéralement « Nous ne comprenons pas vos paroles », la réponse usuelle des indigènes lorsque les envahisseurs posaient la question de savoir où ils étaient… A priori ce n’est qu’une blagounette de moine, mais je ne trouve pas ça si déconnant, et probablement que le patronyme de nombreux autres endroits de la planète vient d’une erreur d’interprétation similaire.
Quoi qu’il en soit, me voici embarqué pour un road trip d’une quinzaine de jours avec deux nouveaux compagnons de voyage. Tâchons de leur donner un bel aperçu de ce coin d’Amérique Latine ! Au programme : des villes coloniales ensoleillées, des cenotes mystérieux (et délicieusement rafraichissants), des ruines mayas perdues dans la jungle (mais avec des cohortes de bus y débarquant chaque jour), et tout de même quelques plages paradisiaques avec leur cargaison de poissons multicolores. Et bien sûr plein de tacos et de margaritas ! Le tout véhiculé, ce qui devrait permettre d’éviter quelques longues heures de bus inconfortables, je me garde l’exclusivité de ce petit plaisir. Le seul hic : il devrait faire chaud. Votre serviteur commence à être rodé, mais le choc risque d’être conséquent pour des visiteurs qui sortent tout juste de l’hiver européen. Il faudra donc vivre à la mexicaine : profiter de la fraîcheur matinale puis vespérale, avec une pause pour la sacro-sainte siesta lorsque l’astre lumineux est à son zénith. Allez, y’a plus qu’à !
Note : je serai sans doute moins assidu dans mes travaux d’écriture sur cette quinzaine, pas d’inquiétudes !
Bon séjour à Isabelle et Jean-Marie!
Merci Wilh.
J’ai aucun doute à ce sujet !
Nous avons choisi le meilleur guide !
Très cher, mais il vaut chaque euros dépensé ! Il faut réserver longtemps à l’avance en revanche, très demandé vous vous en doutez…
Hâte de suivre cette quinzaine, et de la partager avec mes petits élèves !
Nous serions bien venus avec notre montgolfière maison, mais la sagesse nous conduit à déployer l’écran du vidéoprojecteur de la classe et de vous retrouver virtuellement.
Bon voyage !
Hello Maîtresse Anne et toute sa classe ! Bon comme signalé je ne serai pas très assidu sur ce blog au cours de la quinzaine, mais je vais quand même mettre quelques photos. Et puis il y aura ensuite (je ne sais pas encore quand en revanche) une deuxième session mexicaine, en solitaire cette fois, plus à l’ouest et au nord. Bonne découverte virtuelle à nos côtés !