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Hosanna

Santa Ana (Ruta de las Flores)

Voilà c’est fait : Christ est ressuscité une fois de plus, le Salvador et le reste de l’Amérique Latine vont pouvoir reprendre une vie normale, jusqu’à l’an prochain (il n’existe bien sûr pas de « lundi de Pâques » ici, une petite spécificité française). Ça paraissait pourtant mal engagé cette histoire : vendredi pour sa crucifixion, les gens ne faisaient pas les fiers, et les yeux brillaient. Mais aujourd’hui, joie, le miracle a eu lieu, chantons et réjouissons-nous mes frères !

Personnellement j’ai vécu cette journée à arpenter la « Route des Fleurs » (Ruta de las Flores) au guidon d’un nouveau bolide, pas vraiment pimpant mais efficace. Outre les jolis paysages (un peu nuageux aujourd’hui malheureusement) et l’air de la montagne fort agréable (la route monte presque jusqu’à 1500 m, l’occasion d’échapper à la touffeur pour quelques heures), c’est surtout pour sa succession de jolis bourgs que la route est célèbre. Tous avec leur église antique sur leur place principale, leurs ruelles pavées, leurs façades colorées, leurs fresques (ça plait bien aux touristes), leurs boutiques d’artisanat (parfois made in China), leurs balades dans les environs vers divers sommets ou cascades… Et aujourd’hui, leurs joyeuses processions en fanfare, tous de blanc vêtus.

Petite anecdote d’ailleurs sur une des balades : je voulais aller jeter un œil à une cascade, et j’avais lu divers avis contradictoires à son sujet, comme quoi il fallait parfois un guide, parfois non, parfois il fallait payer un droit d’accès, le tout avec des tarifs très variables. Allons voir donc ! Après avoir garé ma moto en amont, je marche un peu pour atteindre la fin de la piste vaguement carrossable. Un peu de monde, un petit stand de boissons et de bouées (normal), plus une barrière, avec un monsieur qui me dit que je ne peux pas continuer, propriété privée ! Ah ? Et donc ? Eh bien il semblerait que je puisse emprunter une minuscule sente qui grimpe à ma droite, et de laquelle je vois revenir un petit groupe de locaux en goguette. Essayons. Plusieurs embranchements, mais comme bien souvent, il suffit de suivre les déchets (oui oui, malheureusement cette méthode fonctionne vraiment). Et après quelques montées-descentes périlleuses, je finis par débarquer… un peu plus loin sur le sentier principal, de l’autre côté de la barrière. L’astuce est bien sûr connue de toute la population locale, et sans doute tolérée de la part des propriétaires des lieux. Sinon il faut effectivement utiliser les services d’un guide, qui possède des clés. J’ai trouvé ça plutôt amusant…

4 Comments

    • Vadrouilleur

      Il semblerait que pas mal de gens cherchent, mais c’est comme les OVNIs, on a juste quelques photos floues… Bon un vrai Chrétien te dirait que Jésus est dans ton coeur !

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