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Terre et mer

León

Au Nicaragua, il est possible de faire de la luge sur un volcan le matin, et de siroter des cocktails à la plage l’après-midi. Probablement assez peu de pays peuvent offrir ce programme à leurs visiteurs.

Le problème de tout voyageur chevronné (et c’est un problème absolument terrible, vous en conviendrez), c’est qu’il est parfois compliqué de trouver de l’ « inédit ». Plonger en apnée dans une grotte remplie de requins-baleines ? Mouiii, c’est sympa. Aller griller des marshmallows dans de la lave en fusion ? J’avoue, c’est marrant. Faire du saut en parachute skis aux pieds et atterrir directement sur les pistes ? Un bon shoot d’adrénaline ! (Je précise que je n’ai rien fait de tout cela. Enfin pas exactement…) Alors quand j’ai vu qu’il était possible ici de faire de la « luge » sur un tout jeune volcan (il est né en 1850, un vrai bambin), je n’ai pas hésité très longtemps. Vous le savez, je n’aime pas spécialement les tours organisés, mais quand il n’y a pas le choix, il n’y a pas le choix : l’accès à la zone est plutôt compliqué, avec une bonne vingtaine de kilomètres sur de la piste de sable, et à part quelques fermes isolées, aucun village à l’horizon, donc pas comme si il y avait du transport public dans le coin.

Une fois arrivés au pied du Cerro Negro (le volcan en question), on nous fournit l’équipement nécessaire, à savoir une combinaison jaune de prisonnier, un masque de ski, et bien sûr une « luge », en gros une longue planche de bois munie d’une poignée. Première étape : escalader le volcan. Ils n’ont pas encore pensé à installer un télésiège, revenez dans 10 ans. Pour certains, c’est tout en souffrance. Pour d’autres, c’est plutôt peanuts. Deuxième étape : s’équiper. La combinaison et les lunettes ne sont pas juste pour la déco. Si vous tombez, la roche volcanique c’est quand même un chouia abrasif. Dernière étape : descendre. Nettement plus rapide que la première étape. Relativement plus marrant aussi (même si j’ai quand même un faible pour l’ascension de tout ce qui traîne). Bon, cela dit, la luge, ça va quand même mieux sur la neige. Mais quand on n’en a pas vu dans le coin depuis la dernière ère glaciaire, on fait avec ce qu’on a…

Et la plage donc ? Oh bah la plage, c’est la plage, elle n’est qu’à quelques kilomètres de León (elle n’est de toute façon jamais bien loin en Amérique Centrale). Plus adaptée aux surfeurs qu’aux baigneurs, sauf à aimer manger de la vague. Mais les cocktails ne sont pas chers. Et les couchers de soleil sont splendides… Une belle journée inédite !

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