Treyvaux → Colmar – 95 km (plus 130 km en train)
J’avais bien précisé que je repartais « normalement » dimanche. Il s’est avéré que l’appel de l’amitié (et de l’apéro) a été légèrement plus puissant que l’appel de l’aventure. Du moins pour une journée supplémentaire.
Aaah la Suisse, ses vaches bleues Milka, ses septantes et nonantes, ses paysages délirants de verdure, et bien sûr ses tarifs complètement exorbitants. Le dernier point m’a notamment fait légèrement changer mes plans. Au lieu de deux étapes complètes jusqu’à Bâle, à l’extrême nord-ouest du pays, j’ai repris un coup de train. Plus efficace forcément, 1h30 sur rails VS 12h à pédaler.
Résultat des courses, j’ai attaqué depuis Bâle ma lente remontée du Rhin, côté français pour le moment. Fait notable, c’est très, très plat. Donc il y a du vent, forcément. Et, vous vous doutez évidemment de la suite, je l’ai pris en pleine tronche !
À part ça un fleuve qui ne se prête pas trop à la baignade, des champs de maïs à perte de vue (et les gigantesques arroseurs automatiques qui vont de pair), des petits villages proprets tous les trois kilomètres (dont une célébrité locale qui aura vu défiler du président : Fessenheim). Et même pas de cigognes (pas de vraies du moins, des dessinées il y en a partout).
Enfin une arrivée dans la superbe ville de Colmar, avec ses canaux, ses magnifiques maisons à pans de bois, sa « petite Venise » (canaux + maisons donc…). Et plein de Chinois en goguette qui mitraillent tout cela.

Rha que c’était bon 😉
Bonne route mon ami 😘
La bise aussi à toi mon Willou 🤗
Oooh oui c’était bon, j’étais pas loin d’emménager !
Heureuse de te lire et te voir sourire tout simplement 🙂
Le sourire est toujours présent, sauf quand il y a trop de vent !