Menu Fermer

Vite fait, bien fait

Taipei → Singapour – 4 h 15 de vol

Et me voilà déjà dans l’avion pour ma prochaine destination. Forcément, après presque deux mois passés au Japon, juste seize jours à Taïwan, ça fait court. Néanmoins suffisant pour un raisonnable aperçu de ce que l’île a à offrir.

Une nature luxuriante et préservée. On a d’ailleurs un peu de mal à croire que dans les années 90, Taïwan était devenue une véritable décharge à ciel ouvert, ravagée et polluée par un siècle d’industrialisation incontrôlée. Mais une forte volonté gouvernementale a permis de réparer la plupart des dégâts, et 30 ans plus tard, les résultats sont là. Comme quoi, l’humain est capable du pire, mais aussi du meilleur quand il le veut vraiment. À pied ou à vélo, ce fut un plaisir d’arpenter quelques beaux sentiers à l’ombre de la dense canopée, au milieu d’un assourdissant concert d’insectes. Et formidable expérience que le snorkeling au milieu des tortues. Mais il me faudra revenir pour tenter un petit sommet au cœur de l’île, et surtout arpenter la sauvage côte est, notamment les gorges de Taroko, lorsqu’elle auront récupéré du dernier séisme.

Un étonnant patchwork culturel. Même si l’histoire de Taïwan est relativement récente comparée à ses voisins, et si globalement les vieilles pierres ne sont pas légions, la culture moderne de l’île s’est construite sur la base d’un savant mélange d’influences qui la rendent unique en son genre. Une touche de rites aborigènes, une dose de bouddhisme, un soupçon de shintoïsme, un trait de taoïsme, une rasade de confucianisme, mélangez bien le tout, vous obtenez Taïwan. Les temples sont nombreux, vivants, vibrants, et les superstitions populaires se mêlent aux rituels ancestraux. Mais c’est peut-être à travers la nourriture que l’île exprime le mieux sa diversité : riche et variée, avec des déclinaisons régionales, la gastronomie locale régale, à prix très raisonnables.

Une population accueillante, pour un voyage facile. Si les Chinois voisins débarquent ici par containers entiers (pensez-vous, un autre pays qui parle mandarin, une aubaine !), le voyageur occidental n’approche que rarement des côtes taïwanaises. Et c’est tant mieux ! On a parfois l’impression d’être le premier « blanc » à se balader dans certains coins, et les locaux s’étonnent régulièrement de notre présence. Locaux qui parlent souvent correctement anglais (du moins bien mieux qu’au Japon…), et qui peuvent à l’occasion se lancer dans un sympathique brin de causette. Par ailleurs rien n’est plus facile que d’improviser un séjour à Taïwan : des transports nombreux et efficaces, des villes agréables et facilement arpentables à pied, pas d’arnaques impromptues, des toilettes et des supérettes partout, bref, un pays civilisé.

Au final, deux semaines très agréables qui sont passées à la vitesse de l’éclair. Et en bonne compagnie, ce qui ne gâche rien. Un pays qui mérite d’être découvert, tant que c’est encore possible. Mais chut, gardez ça pour vous, évitons le surtourisme !

2 Comments

    • Vadrouilleur

      Bien fignolé et régulièrement improvisé ! :p Mais merci ! Le catalogue des destinations disponibles avec notre agence est en cours de publication…

Répondre à Wilh Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *