Al Hamra → Mascate – 250 km (avec divers détours)
Il ne me restait donc plus qu’à rentrer à Mascate, ramenant ainsi mon bolide à bon port après une boucle d’environ 1150 km en 6 jours. J’aurai un peu serré les fesses durant cette petite semaine, la moindre rayure pouvant se solder par plus de 600 euros de franchise, crispant. Mais tout est bien qui finit bien : mon loueur, de prime abord maussade et soupçonneux, s’est subitement détendu en voyant que je lui avais ramené un véhicule en parfait état. C’est d’ailleurs sans doute la seule personne de ce road trip omanais que je n’ai pas vu arborer de suite un grand sourire !
Dernière petite anecdote, à l’image de ce pays. Souhaitant envoyer une carte postale à ma chère et tendre, et plutôt confiant dans l’efficacité de la poste locale, j’achète tout le nécessaire dans une boutique de souvenirs. Manque de pot, la colle au dos du timbre semble hors d’usage. Je décide donc d’aller procéder à un échange au bureau de poste le plus proche. Je ne sais pas vous, mais personnellement je n’ai pas d’incroyables souvenirs avec les bureaux de poste, entre horaires impossibles, queues interminables, et guichetiers parfois tout juste aimables. Je rentre ici dans une belle boutique climatisée, avec un unique bureau trônant au centre de la pièce. Je suis seul. Le postier arrive nonchalamment de la réserve, je lui explique mon problème, et il me répond que ces timbres, comme sur un autocollant, possèdent une pellicule protectrice à retirer. Voilà voilà… Bon, donc timbre collé, tamponné dans la foulée, je m’apprête à partir, mais holà, où vas-tu ainsi jeune homme, tu vas bien te poser cinq minutes ? Très impoli de refuser bien sûr. Me voici donc confortablement installé dans le coin salon de la poste, à siroter un café à la cardamome et à déguster quelques dattes. Génial. Je vais soumettre l’idée à mon retour en France.
Une semaine, c’est définitivement trop court. Oman, c’est de l’ambroisie qu’il convient de savourer lentement. L’impression de n’avoir fait que survoler ce pays si attachant, me contentant d’un best-of. Il faudra revenir bien sûr, pour aller plonger dans les riches eaux poissonneuses, explorer la Batinah au nord ou encore le lointain Dhofar tout au sud, et surtout prendre le temps de boire toujours plus de cafés avec les si paisibles Omanais, les véritables joyaux de cette contrée désertique. Mais chut, il ne faut pas trop ébruiter ce secret bien gardé, le tourisme demeure pour le moment très raisonnable, et c’est absolument parfait comme ça !










Tu n’es pas le seul à te faire avoir par la « petite pellicule protectrice » qu’on ne voit pas, qu’on ne sent pas, mais qu’on doit enlever. Il y a aussi parfois le problème inverse : tu crois qu’il y a la fameuse « petite pellicule protectrice » que tu essayes d’enlever en arrachant tout car en fait il n’y en a pas… Sur des timbres, étonnant quand même !
Les grands défis du quotidien !
Ce serait pas à la poste de Bahla ?
Car nous avons eu la même expérience à la poste la bas !
Ils étaient adorables avec nous !
Bon voyage vers l’Inde !
Non c’était la poste d’Al Hamra, on peut donc supposer que le rituel est partout le même ! :p Ils sont trop cools ces Omanais !!!
Vous vous rapprochez de la France ?
Nous sommes en Bulgarie pour quelques jours avant d’enchaîner avec Budapest et le retour en France apres…
On fait des promenades en forêts et demain on va même skier! Improbable !!
Ah ah gros changement par rapport à l’Egypte c’est sûr ! 🙂 Bonne acclimatation progressive au froid ! Ici c’est l’inverse, je dois réapprendre à tolérer les grosses chaleurs… Bon trip à Budapest, j’avais beaucoup aimé cette ville !