Al Hamra → Djebel Shams → Misfah al Abriyyin → Al Hamra – 120 km
Je suis monté dans ma Suzuki. J’ai attaché ma ceinture. J’ai enclenché « D », l’avantage d’une automatique, après il n’y a plus rien à faire qu’accélérer et freiner. J’ai roulé en direction du Djebel Shams, le point culminant d’Oman. J’ai gravi des pentes à au moins 25%. Bon en fait je n’en sais rien, mais c’était impressionnant. J’ai scotché sur le paysage. À un moment, la route est devenue une piste. J’ai continué. J’ai un peu flippé pour ma caution. Plus loin, la piste est devenue vraiment difficile. Je me suis garé. J’ai marché. Je suis arrivé au départ de la Balcony Walk. J’ai continué de marcher. À ma gauche, des falaises de 200 mètres me surplombaient. À ma droite, des falaises de 1000 mètres plongeaient jusqu’au wadi Nakhr. C’était plutôt vertigineux. Je suis arrivé au bout du sentier, dans un village abandonné. Des gens vivaient ici il y a encore 40 ans. Ils sont fous ces Omanais. Maintenant il y a surtout des chèvres et des touristes qui prennent les chèvres en photo.
J’ai fait demi-tour. À ma gauche, des falaises de 1000 mètres plongeaient jusqu’au wadi Nakhr. À ma droite, des falaises de 200 mètres me surplombaient. C’était plutôt vertigineux. Je suis arrivé au départ de la Balcony Walk, qui est aussi l’arrivée. J’ai continué de marcher, parce que ma voiture était encore à perpette, c’est ça aussi de ne pas louer un monstrueux 4×4. Je suis monté dans ma Suzuki. J’ai attaché ma ceinture. J’ai mis d’abord « R », parce que j’étais garé dans le mauvais sens, puis « D ». J’ai roulé en direction d’Al Hamra. D’abord sur de la piste. J’ai encore flippé pour ma caution. Puis sur de la route, j’ai pu souffler un peu, parce que j’avais confiance dans mes freins.
En arrivant à Al Hamra, il était encore tôt, alors j’ai bifurqué vers Misfah al Abriyyin. J’ai gravi des pentes à au moins 25%. Bon en fait je n’en sais rien, mais c’était impressionnant. J’ai scotché sur le paysage. Je suis arrivé à l’entrée du village, alors je me suis garé. J’ai marché. J’ai vu un panneau qui disait de se couvrir les genoux et les épaules pour respecter les coutumes locales. J’étais en short, mais suffisamment long, j’ai continué sur ma lancée. J’ai croisé des touristes en marcel et short court, qui visiblement n’avaient pas vu le panneau, ou n’en avaient strictement rien à faire. J’ai exploré le vieux village au milieu de sa palmeraie, une oasis perdue dans la montagne absolument désertique. L’avantage d’avoir une source à disposition. J’ai bu un jus menthe-citron sur une terrasse, parce qu’il faisait chaud, et que j’avais déjà bien marché. J’ai continué de marcher. Cette fois, j’ai pu faire une boucle. Je suis monté dans ma Suzuki. J’ai attaché ma ceinture. « D », puis « R ». Je suis revenu à Al Hamra.
Bref, je suis allé faire un petit tour à la montagne.
Note : ça y est, un sursaut de Wifi m’a permis d’uploader (lentement) les photos des 3 derniers jours, je vous invite donc à retourner faire un tour sur les articles correspondants !


























Tu n’as pas rencontré les coureurs du tour d’Oman ?
A quelques jours près !
Pas l’air d’avoir foule sur les hauteurs… Tu as du être tranquille.
Photos un peu trompeuses, il y avait pas mal de monde sur la Balcony Walk, plutôt célèbre, mais oui dans l’ensemble assez raisonnable ! 🙂