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En terre partiellement connue

Sydney

C’est à moitié un hasard : je viens de réaliser que j’avais démarré chaque saison vadrouillesque par l’exploration d’une ville un peu mythique. Madrid, Le Caire, Buenos Aires. Et désormais Sydney.

Je ne suis pas ici en territoire complètement inconnu, puisque la métropole a servi de point de départ et d’arrivée à mon road trip australien de 2014 (voir De l’autre côté du monde). Mais ce nouveau passage chez les Aussies ne se déroule pas exactement sous les mêmes auspices. De van point. De partenaire de voyage non plus. Et un chouia plus de kilomètres au compteur de la vie. Néanmoins une envie intacte de (re-)découvrir ce pays du bout du monde. Il y a 11 ans, après avoir parcouru plus de 12 000 km de bush en 10 semaines, j’avais écrit qu’il me faudrait revenir, pas lassé pour un sou. Eh bien nous y voilà. Comme quoi parfois, je reviens.

Sauf que pas de van donc, et seulement 12 jours avant de décoller pour les Fidji. Il va forcément falloir aller à l’essentiel : Sydney bien sûr, incontournable ; un peu de forêt dans les Blue Mountains ; et un peu d’océan du côté de Wollongong. L’inconvénient de l’Australie : c’est un pays immense n’ayant guère développé ses transports en commun (assez logique finalement, car de toute façon dès que l’on sort des quelques grosses agglomérations, il n’y a plus grand monde à transporter, pas rentable…). L’avantage de l’Australie : c’est un pays superbe, et même en me contentant de ces trois étapes (reliées entre elles par le train, youhou), je vais tout de même m’en prendre plein les mirettes.

En ce qui concerne Sydney, je redécouvre la ville avec grand plaisir. Ou presque pourrait-on dire « je découvre la ville », car non seulement je n’avais pas tant arpenté la dernière fois (parfois l’inconvénient du voyage à deux), mais surtout j’ai l’impression que la ville a beaucoup changé en 10 ans : si les deux icônes que sont l’Opéra et le Harbour Bridge sont évidemment fidèles à leur poste, plusieurs nouveaux quartiers semblent avoir surgi de nulle part, et la skyline s’est considérablement étoffée. Dans la douceur du printemps, plus que jamais la métropole cosmopolite ne peut s’empêcher de séduire le voyageur de passage, qui se retrouve parfois à de se dire « Tiens, mais c’est que je pourrais imaginer vivre ici moi ! »

Avant de réaliser que les antipodes, c’est bien beau, mais c’est un peu loin de tout…

4 Comments

    • Vadrouilleur

      Il faut plus aller en périphérie pour trouver des voitures, une partie du centre a été un peu piétonnisée, comme dans toutes les grandes villes maintenant, nettement plus agréable !

  1. P'pa

    Non, les antipodes ce n’est pas loin de tout, c’est très proche de l’autre côté de la planète… si on peut dire qu’il y a un autre côté d’une planète ronde ! Mais c’est justement un argument intéressant pour les amateurs d’une Terre plate

    • Vadrouilleur

      Ah bah justement dans la représentation usuelle de la Terre plate, l’Australie est un peu isolée toute seule, prête à chuter par-dessus le rebord… Je devrais peut-être d’ailleurs profiter d’être ici pour aller jeter un œil !

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