Trinidad
Il était une fois un pays, Qui par deux fois dans un grand cri, Vint à bout de cette tyrannie,
Qui ne voulait pas lâcher prise, De ces riches terres vite conquises, Attirant toutes les convoitises.
La lutte requit son lot de sang, Mais des héros, par dix, par cent, Pour ce pays qu’ils aimaient tant,
Se dressèrent contre l’adversité, Jurant de ne pas s’arrêter, Avant la mort ou la liberté.
Le monde applaudit ces héros, De beaux et fiers guérilleros, Puis bien vite leur tourna le dos,
Car l’humain dans sa petitesse, Préfère vivre avec une laisse, Quémandant juste quelques caresses.
C’est ainsi que dans ce pays, Oppressé par ses ennemis, Aux espoirs succéda la nuit,
Et prisonnière de ses malheurs, en attendant des jours meilleurs, La jeunesse rêva de voir ailleurs.
Pourtant chaque jour sur ma route, Je croise quelques sages, les écoute, Pour eux il ne fait aucun doute,
Tout au fond dans l’obscurité, On ne peut rien faire que grimper, Vers la promesse d’un Cuba libre.
Cuba libre… Vous avez bien dit « libre » ? Pas certain que ce soit vraiment pour tout de suite. Mais ou est vraiment la liberté ? Au Etats-Unis bien sur.
Les Cubains semblent miser sur les BRICS et la fin de la domination américaine. Bon. Du coup ils s’endettent auprès des Chinois… Pas sûr qu’ils soient gagnants.
Très beau.
Merci ! 🙂
A slammer ou à chanter sur fond de musique de Compay Segundo !
J’ai d’ailleurs assisté dans la foulée de ce poème à un concert de musique cubaine à la Casa de la Musica de Trinidad, rituel obligatoire ! :p