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Un peu de géographie cubaine

→ Santiago de Cuba

Deux nuits blanches en trois jours, ça me rappelle ma jeunesse. Mais on ne va pas se mentir, celle-ci se fait désormais un peu lointaine, et mine de rien, là ça pique un peu. Bon normalement j’en ai fini avec les transports interminables, je suis désormais tout à l’est de Cuba, et je n’ai plus qu’à revenir tranquillement vers l’ouest.

Comme évoqué précédemment, l’île est nettement plus grande qu’on ne l’imagine : à peu près autant que le Honduras (et donc de loin la plus grande des Caraïbes), mais très longiligne, 1210 km d’est en ouest, pour guère plus de 100 du nord au sud. Certains voient dans la forme de Cuba un caïman. Perso pas trop. Ou avec beaucoup d’imagination. Population : un peu plus de 11 millions d’habitants, pour une densité sensiblement équivalente à celle de la France. Mais cette population diminue, inexorablement, notamment à cause de l’émigration des jeunes.

L’île est très majoritairement constituée de plaines et de bas plateaux, mais on distingue tout de même trois petites chaînes de montagne, à l’est, au centre, et à l’ouest, pas de jaloux ! Rien de très impressionnant néanmoins, puisque le pic Turquino ne culmine qu’à 1 974 m. Un littoral conséquent en revanche, normal pour une île vous allez me dire, avec la présence de nombreuses îles (4 095 pour être précis), surtout côté nord (même si la plus grande se trouve au sud).

Côté climat on est en plein sur le tropique, donc climat… bah tropical quoi. Ce qui veut dire chaud et humide (plus sec au sud-est), même si les alizés rendent le tout finalement tolérable. L’été coïncide avec la saison des pluies, qui culmine avec quelques ouragans entre août et octobre. Ah bah mince, j’y serai encore moi en août ! Nan mais on va dire que ça va le faire.

Et pour ce qui est de l’environnement… Attends, ne dis rien, laisse-moi deviner : forêts détruites, animaux décimés, terres polluées ! Euuuh alors nan justement, j’allais préciser que ce qui ravage la planète, c’est le capitalisme à outrance. Ici le gouvernement révolutionnaire s’est ingénié très tôt à sanctuariser un maximum de terres (250 zones naturelles protégées couvrant 22 % du territoire), à préserver forêts et barrière de corail, et de nombreuses espèces endémiques s’épanouissent toujours dans le coin (Cuba possède à la fois le plus petit oiseau de la planète – le colibri d’Elena – et de massifs crocodiles pouvant atteindre 5 m). Grâce à la promotion d’une agriculture biologique, les populations d’abeilles n’ont jamais décliné ! Alors évidemment l’île morfle à cause du dérèglement climatique, comme tout le monde (et d’autant plus en zone tropicale), mais le pays au moins respecte largement les accords de Paris… À bon entendeur.

6 Comments

  1. P'pa

    Une promotion d’oignons à 700 dollars !!! Ah non, il n’y a qu’un trait sur le S, ça ne doit pas être des dollars. J’ai eu peur.

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