Caye Caulker
Géographie. La capitale, Belmopan, fut construite ex nihilo à la fin des années 60, après la destruction de Belize City par l’ouragan Hattie en 1961. La localisation choisie épargne normalement à la ville la possibilité d’être frappée par un cyclone (touchons du bois), et en prime il y fait plus frais que sur la côte. Bon, comme toutes les capitales « nouvelles », il n’y a guère de vie là-bas, principalement des bâtiments administratifs. Pas vraiment une destination touristique.
Société. Bien sûr le Belize célèbre chaque année le 21 septembre le jour de son indépendance (1981). Mais la fête nationale se tient un peu avant, le 10 septembre, en hommage à la victoire des colons anglais sur les colons espagnols à la bataille de St George’s Caye (1798). Visiblement, ils ont choisi leurs colonisateurs de prédilection.
Gastronomie. Le paca est un gros rongeur vivant à proximité des cours d’eau dans les forêts tropicales d’Amérique Centrale et du Sud (ressemblant un peu à l’agouti). Or au Belize, il est considéré comme une véritable douceur culinaire, sa chair étant réputée très goûtue. Il a même gagné ses lettres de noblesse en étant servi à la reine Elizabeth II lors de sa visite en 1994, gagnant l’affectueux sobriquet de « rat royal ». L’histoire ne dit pas si la reine s’est resservie.
Tourisme. C’est notre cher Cousteau national qui fit découvrir le Blue Hole au reste du monde, en étant le premier à y plonger en 1971. Depuis, les amateurs de sensations fortes du monde entier s’y succèdent, pour le plus grand bonheur des clubs de plongée locaux, et pour le plus grand malheur de la barrière de corail.
Nature. L’animal national du Belize est le tapir de Baird, un bon gros herbivore nocturne pouvant atteindre les 2 m 50 de long pour 400 kg. Les chances d’en croiser un sont infimes, déjà parce qu’il est timide, et ensuite parce que l’espèce est menacée, chassée pour son cuir et subissant les effets de la déforestation. Peu médiatisé, le tapir devrait probablement s’éteindre dans l’indifférence générale.
Culture. Tata Duende est une figure bien connue du folklore bélizien. Il se présente sous la forme d’un vieil homme ridé de toute petite taille, avec les pieds à l’envers (un peu galère pour marcher) et seulement quatre doigts à chaque main. Il porte un grand chapeau, important le chapeau. S’il est utilisé pour faire peur aux enfants turbulents (« Si tu n’es pas sage, Tata Duende va t’emmener dans la jungle ! »), c’est aussi lui qu’on blâme en cas de mauvaise récolte. Et sinon il aime bien aussi faire des nœuds avec le crin des chevaux. Sacré Tata Duende…
Voilà. C’était vraiment très intéressant.





Joli personnage ce Tata Duende.
Et la balançoire dans l’eau, ça fait rêver !
Pas testé la balançoire, c’est toujours plein bien sûr ! :p